MalgrĂ© ma sclĂ©rose en plaque, je vais tenter dimanche un record du monde de triathlon en duo avec mon neurologue, notre message : soignants, soignĂ©s, ensemble on peut aller plus loin » - Un duo pas comme les autres va sâĂ©lancer, dimanche 28 aoĂ»t de Saint-Malo pour tenter de battre un record du monde. Un patient atteint de sclĂ©rose en plaques de 52 ans et son neurologue
Lediagnostic des formes progressives de sclĂ©rose en plaques. Une SEP est dite progressive lorsque lâon observe une aggravation continue des symptĂŽmes neurologiques pendant au moins un an. Le diagnostic est en gĂ©nĂ©ral plus difficile Ă poser que dans les formes dites « Ă poussĂ©es ». Il est alors indispensable dâavoir recours aux
Onl'a dit : la sclérose en plaques concerne environ 110 000 personnes en France (ce qui représente environ 150 cas pour 100 000 habitants) avec 4000 à 6000 nouveaux cas diagnostiqués par an.
Vay Tiá»n Nhanh. La sclĂ©rose en plaques correspond Ă une pathologie inflammatoire dite auto-immune, touchant le systĂšme nerveux central. Reconnue comme la premiĂšre cause neurologique de handicap non traumatique du jeune adulte, le diagnostic de la SEP repose essentiellement sur lâIRM quâen est-il de lâIRM cervicale ? Peut-elle diagnostiquer une sclĂ©rose en plaques ? RĂ©ponses dans le prĂ©sent que la sclĂ©rose en plaques ?Diagnostic clinique de la sclĂ©rose en plaques Diagnostic paraclinique de la sclĂ©rose en plaques La ponction lombaire La mesure des potentiels Ă©voquĂ©s Lâimagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique IRM RĂŽle de lâIRM cervicale dans le diagnostic de la sclĂ©rose en plaqueQuâest-ce que la sclĂ©rose en plaques ? La sclĂ©rose en plaques ou SEP se dĂ©finit comme une maladie inflammatoire chronique dâorigine auto-immune. Elle atteint le systĂšme nerveux central autrement dit lâencĂ©phale cerveau, cervelet et tronc cĂ©rĂ©bral, la moelle Ă©piniĂšre et les racines des nerfs pour la premiĂšre fois en 1868 par Jean-Martin Charcot, elle touche aujourdâhui environ 120 000 personnes en France, avec une moyenne de 3 000 nouveaux cas dĂ©tectĂ©s chaque annĂ©e. LâĂąge moyen de diagnostic se situe entre 25 et 35 ans, et il existe une prĂ©dominance dâatteinte chez les sclĂ©rose en plaques est considĂ©rĂ©e, actuellement, comme la premiĂšre cause de handicap sĂ©vĂšre non traumatique du jeune sâagit dâune maladie Ă©voluant gĂ©nĂ©ralement par poussĂ©es entrecoupĂ©es de pĂ©riodes de rĂ©mission. Cependant, il arrive parfois que son Ă©volution soit continue et mĂ©canisme Ă lâorigine de la sclĂ©rose en plaque consiste en une dĂ©myĂ©linisation des axones. En effet, les axones sont des prolongements des neurones qui sont entourĂ©s dâune gaine formĂ©e par une substance appelĂ©e myĂ©line », cette gaine a pour rĂŽle de protĂ©ger et isoler les fibres nerveuses tout en augmentant la vitesse de propagation de lâinflux cours de la sclĂ©rose en plaques, le systĂšme immunitaire sâattaque pour des raisons encore inconnues aux cellules produisant la myĂ©line nommĂ©es oligodendrocytes » et les dĂ©truit. Ceci a pour consĂ©quence une dĂ©myĂ©linisation des fibres nerveuses et lâabsence de gaine de myĂ©line conduit Ă une altĂ©ration de conduction de lâinflux systĂšme nerveux central Ă©tant le lieu de commande de fonctions intellectuelles, cognitives, sensitives et motrices, son atteinte se traduit donc par de multiples symptĂŽmes secondaires Ă lâanomalie de ces nâexiste malheureusement actuellement aucun traitement curatif pour la sclĂ©rose en plaque. Les traitements proposĂ©s, Ă base dâimmuno- rĂ©gulateurs et immunosuppresseurs ne permettent quâun espacement et une diminution des poussĂ©es freinant ainsi lâĂ©volution de la se trouve nĂ©anmoins que des avancĂ©es thĂ©rapeutiques encourageantes quant Ă lâĂ©laboration dâun traitement pouvant amĂ©liorer lâĂ©volution et le pronostic de cette pathologie soient en cours de clinique de la sclĂ©rose en plaques La sclĂ©rose en plaques est une maladie qui Ă©volue lentement. En effet, de nombreux patients prĂ©sentent au cours de leurs vies des symptĂŽmes transitoires qui ne sont pas immĂ©diatement rattachĂ©s Ă cette pathologie. Câest ce quâon appelle la phase de latence ». Cette phase peut durer 1 annĂ©e Ă 20 ans, elle est caractĂ©risĂ©e par une dĂ©myĂ©linisation nâengendrant pas de manifestations les signes cliniques commencent Ă apparaitre, la maladie devient alors patente » et la maladie commence Ă Ă©voluer soit de façon continue et progressive, soit, par poussĂ©es entrecoupĂ©es de pĂ©riodes de poussĂ©es de sclĂ©rose en plaques sont caractĂ©risĂ©es par une dissĂ©mination dans le temps et dans lâespace. Ce qui signifie quâelles touchent diffĂ©rents organes et surviennent Ă des pĂ©riodes diagnostic de la sclĂ©rose en plaque repose actuellement sur un faisceau dâarguments cliniques et manifestations cliniques rencontrĂ©es au cours de la sclĂ©rose en plaques sont trĂšs variĂ©es. Lâensemble de ses symptĂŽmes Ă©voluent gĂ©nĂ©ralement dans un contexte de fatigue permanente, ainsi nous retrouvons Des troubles moteurs signes rĂ©vĂ©lateurs de la maladie dans 40 % des cas, il peut sâagir dâune monoparĂ©sie, dâune paraparĂ©sie ou plus rarement dâune hĂ©miparĂ©sie. Cette manifestation peut aller dâune gĂȘne Ă type de lourdeur, de crampes musculaires ou de fatigabilitĂ© Ă lâeffort jusquâĂ une paralysie plus complĂšte. A lâextrĂȘme une paraplĂ©gie avec abolition des rĂ©flexes peut troubles de la sensibilitĂ© rĂ©vĂ©lant la maladie dans 20% des cas, ces troubles regroupent les paresthĂ©sies, hypoesthĂ©sies voire mĂȘme des anesthĂ©sies. Mais Ă©galement, des douleurs ou des sensations de dĂ©charges Ă©lectriques au cours de certains troubles de la vision entrant dans le cadre de la neuropathie optique rĂ©trobulbaire, ces manifestations sont le reflet dâune atteinte du nerf optique, ils regroupent une baisse dâacuitĂ© visuelle habituellement unilatĂ©rale sâaccompagnant dâune douleur pĂ©riorbitaire majorĂ©e au cours des mouvements des globes troubles liĂ©s Ă lâatteinte des nerfs crĂąniens tels que la paralysie faciale, la baisse de lâacuitĂ© auditive hypoacousie ou une nĂ©vralgie troubles dus Ă lâatteinte cĂ©rĂ©belleuse et vestibulaire notamment la dĂ©marche Ă©brieuse, une ataxie, une dysarthrie et des troubles gĂ©nito-sphinctĂ©riens regroupent lâimpuissance sexuelle chez lâhomme, une rĂ©tention ou au contraire une incontinence troubles cognitifs tels que des difficultĂ©s de concentration et des troubles de la mĂ©moire sont retrouvĂ©s aprĂšs quelques annĂ©es dâĂ©volution de la maladie. A lâextrĂȘme une dĂ©mence peut paraclinique de la sclĂ©rose en plaques La confirmation du diagnostic de la sclĂ©rose en plaque nĂ©cessite la rĂ©alisation de certains examens paracliniques, Ă savoir La ponction lombaire SourceElle permet une analyse biologique et immunochimique du liquide cĂ©phalo rachidien, elle met en Ă©vidence la prĂ©sence de signes inflammatoires et une synthĂšse dâimmunoglobulines anticorps anormale dans ce sa rĂ©alisation, il faut nĂ©anmoins sâassurer quâil nây a pas de contre indications telles que lâhypertension intracrĂąnienne et ce par la rĂ©alisation dâun fond dâĆil et/ou dâun scanner du LCR doit systĂ©matiquement se faire simultanĂ©ment avec celle du sĂ©rum du malade prĂ©levĂ© le mĂȘme jour afin de faire une mesure des potentiels Ă©voquĂ©s Les potentiels Ă©voquĂ©s sont des potentiels Ă©lectriques qui permettent dâĂ©tudier les variations de lâactivitĂ© Ă©lectrique du systĂšme nerveux suite Ă une stimulation dâorigine extĂ©rieure visuelle, auditive, sensitive ou permet dâĂ©valuer la qualitĂ© et la vitesse de conduction de lâinflux nerveux au niveau des voies de la motricitĂ©, la sensibilitĂ©, lâaudition ou la la SEP, les potentiels Ă©voquĂ©s visuels sont les seuls utilisĂ©s afin dâaffirmer le diagnostic. En effet, un ralentissement de transmission de lâinflux nerveux au niveau des nerfs optiques est gĂ©nĂ©ralement par rĂ©sonance magnĂ©tique IRM LâIRM cĂ©rĂ©brale et mĂ©dullaire reprĂ©sente lâexamen de choix dans le diagnostic de la SEP, elle permet de mettre en Ă©vidence la prĂ©sence de plaques inflammatoires dans le systĂšme nerveux plaques sont nommĂ©es lĂ©sions », elles prennent lâaspect de tĂąches blanches nommĂ©es hypersignaux » ou bien noires dites hyposignaux ».SourceCes lĂ©sions sont gĂ©nĂ©ralement localisĂ©es au niveau de la substance blanche pĂ©riventriculaire, plus particuliĂšrement dans le tronc cĂ©rĂ©bral et dans la moelle notamment cervicale, dâoĂč lâintĂ©rĂȘt du recours Ă une IRM de lâIRM cervicale dans le diagnostic de la sclĂ©rose en plaqueDe maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le premier examen dâimagerie indiquĂ© dans la sclĂ©rose en plaques est lâIRM cĂ©rĂ©brale. Il arrive nĂ©anmoins, chez certains patients quâon ne retrouve pas de lĂ©sions encĂ©phaliques car les plaques ne se sont formĂ©es quâau niveau de la moelle Ă©piniĂšre et plus particuliĂšrement dans cette situation que lâIRM cervicale trouve tout son faut cependant souligner, que seule, lâIRM cervicale ne suffit pas Ă affirmer le diagnostic, ni Ă faire le suivi de la mâappelle Sidali. Je suis mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste et rĂ©dacteur web. Etant professionnel de santĂ©, ma mission est de contribuer au soulagement des maux de mes patients. Etant aussi passionnĂ© de rĂ©daction, jâai le plaisir de partager mes solides connaissances mĂ©dicales avec le plus grand nombre de lecteurs, et ce, en rĂ©digeant des articles vulgarisĂ©s et trĂšs agrĂ©ables Ă lire.
Hero Images via Getty Images Sans ma sclĂ©rose en plaques, je serais passĂ©e Ă cĂŽtĂ© de ma vie. Hero Images via Getty Images Je sais que j'ai une sclĂ©rose en plaques depuis septembre 2015. Cette maladie m'a changĂ©, c'est un fait. On ne peut pas rester la mĂȘme personne quand on dĂ©couvre du jour au lendemain qu'on a une maladie auto-immune. Au dĂ©but, j'ai eu du mal Ă l'accepter. Je me voyais dĂ©jĂ paralysĂ©e, dans une chaise roulante, le visage figĂ© dans un rictus de douleur Ă cause d'une poussĂ©e de trop. Et puis, il y a eu le dĂ©but du traitement. Des injections de plegridy toutes les deux semaines avec des effets secondaires plus que dĂ©sagrĂ©ables. Finalement, la phase d'acceptation est arrivĂ©e. Quel soulagement! J'arrivais enfin Ă vivre sans y penser tous les jours. Ma troisiĂšme grossesse m'a beaucoup aidĂ©, je dois dire. J'ai dĂ» arrĂȘter le traitement qui me rappelait toutes les deux semaines que j'Ă©tais une personne diffĂ©rente, une personne malade, voire handicapĂ©e pour certaines personnes. A ce jour, j'allaite encore mon fils de onze mois, je n'ai donc repris aucun traitement. J'ai tout de mĂȘme fait une poussĂ©e "anniversaire" en septembre dernier. J'ai reconnu tout de suite les symptĂŽmes, mĂȘme si c'Ă©tait l'oeil droit qui Ă©tait touchĂ© cette fois-ci. Comme quoi, la sclĂ©rose en plaques n'est pas prĂ©visible, chaque poussĂ©e peut ĂȘtre diffĂ©rente. Je pense qu'il est utile que vous le sachiez. J'ai une conseillĂšre attitrĂ©e qui m'appelle de temps en temps pour savoir comment je me sens. Au dĂ©but, je pensais que c'Ă©tait mon "amie", qu'elle Ă©tait lĂ pour m'aider Ă Ă©pancher mes Ă©tats d'Ăąme Ă propos de la maladie. Et puis la derniĂšre fois que je l'ai eue au tĂ©lĂ©phone, trois mois aprĂšs mon accouchement, une petite lumiĂšre s'est allumĂ©e dans ma tĂȘte cette conseillĂšre Ă©tait lĂ pour me forcer Ă reprendre le traitement et donc donner plus d'argent au laboratoire pour lequel elle travaillait. Elle m'a dit d'un ton mielleux "madame, avez-vous pensĂ© Ă sevrer votre fils? Il existe de trĂšs bons laits de croissance et cela vous permettrait de reprendre votre traitement dans la foulĂ©e. Trois mois d'allaitement, c'est bien assez pour un bĂ©bĂ©, vous avez besoin de notre traitement pour aller mieux". Hein, quoi, comment? Tu as dit quoi lĂ ? De un, je vais trĂšs bien, merci d'avoir oubliĂ© de me le demander cette fois-ci. De deux, je compte allaiter mon fils minimum un an sauf s'il se dĂ©sintĂ©resse de lui-mĂȘme du sein. De trois, ton traitement lĂ , il me rend plus malade qu'autre chose. Tu te souviens de ce que je t'avais racontĂ© la derniĂšre fois? Genre idĂ©es noires, grosse fatigue provoquant des cernes que je ne pouvais plus dissimuler, des boutons dignes d'un ado en pleine pubertĂ© et des cheveux bipolaires me faisant ressembler Ă un cadavre. Sa rĂ©ponse a Ă©tĂ© la suivante "ah, vous ne voulez donc pas reprendre le traitement pour des raisons esthĂ©tiques?". Je... Mais... As-tu Ă©coutĂ© ce que je viens de te dire? De te redire mĂȘme? Je lui ai finalement dit que je ne souhaitais pas reprendre le traitement, point. Je ne veux pas m'injecter quelque chose qui me rend malade quand je me sens bien. Si je sens qu'une poussĂ©e arrive, je me reposerai, je prendrai soin de moi. Si les symptĂŽmes ne disparaissent pas aprĂšs trois jours, je prendrai un rendez-vous chez mon neurologue pour avoir des perfusions de cortisone pendant les trois jours suivants c'est chouette en plus, ça fait planer! Haha, je rigole hein, i-ro-nie les gens, ne montez pas tout de suite sur vos grands chevaux!. Si aprĂšs trois jours, ça ne passe pas, on fait une autre cure et si ça ne passe toujours pas, on verra ce que me propose mon neurologue. A l'heure oĂč j'Ă©cris cet article, j'ai les mains tellement sĂšches que la peau craque et elles saignent. Merci le plegridy qui a donnĂ© le droit Ă ma peau de faire ce qu'elle veut. Non, cela ne vient pas de la vague de froid car je sors avec des gants, je les hydrate plus de quatre fois par jour et je dors mĂȘme avec des gants en tissu imprĂ©gnĂ©s de crĂšme pour essayer de ne plus avoir des mains qui ressemblent Ă une rĂąpe Ă fromage. Avec l'acceptation de la maladie, j'ai commencĂ© Ă avoir une nouvelle philosophie de la vie. La sclĂ©rose en plaques est une maladie que l'on ne peut pas guĂ©rir pour le moment et surtout, c'est une maladie imprĂ©visible. Alors, au lieu de passer le reste de ma vie qu'elle soit longue ou Ă©courtĂ©e Ă rĂąler ou Ă dĂ©primer pour des choses insignifiantes ou qui peuvent ĂȘtre arrangĂ©es en y mettant du mien, je n'ai qu'une vie et je compte bien en profiter yolo ou no more regrets, comme vous voulez! J'essaie au maximum de profiter de chaque instant, qu'il soit positif ou non. Si une embĂ»che arrive sur mon chemin, j'essaie de trouver au plus vite une solution et je me rĂ©jouis ensuite d'ĂȘtre arrivĂ©e Ă passer au dessus par mes propres moyens, ou en demandant de l'aide. Non, je n'ai plus peur de demander de l'aide maintenant. Ce n'est pas un signe de faiblesse, je vois ça comme une force. Aller vers l'autre pour lui dire "j'ai besoin de toi, aide-moi" est une forme de courage dont on devrait pouvoir ĂȘtre fier. A chaque fois que je demande de l'aide, j'en ressors grandie. Je note le plus possible dans un carnet, dans mon tĂ©lĂ©phone, sur une note adhĂ©sive les bonheurs, petits ou grands, qui sont venus saupoudrer de paillettes mes journĂ©es. Je trouve que c'est important de se rendre compte qu'un petit rien peut ensoleiller une journĂ©e qui avait mal commencĂ© un sourire de mon bĂ©bĂ© quand je vais le chercher dans son lit, un dessin de mon aĂźnĂ© qui reprĂ©sente toute la famille, un cĂąlin surprise de ma cadette, ma commande amazon qui arrive avec un jour d'avance, une de mes orchidĂ©es qui refleurit, un arc-en-ciel qui apparaĂźt aprĂšs la pluie, un mail d'une copine... La liste est longue. J'ai mĂȘme dĂ©diĂ©e une sĂ©rie d'articles ici sur le blog dans lesquels je relate ces petits bonheurs qui rendent la vie meilleure. Je remplis notre maison de plantes et de fleurs. Je crois que j'ai la main verte, mĂȘme si je suis encore dĂ©butante en la matiĂšre. Cela a commencĂ© aprĂšs avoir achetĂ© une orchidĂ©e "soldĂ©e" parce qu'elle n'avait plus de fleurs et ses feuilles Ă©taient dans un piteux Ă©tat. J'ai dĂ©cidĂ© de la ramener Ă la maison pour lui donner une seconde chance. Elle a commencĂ© Ă me faire de nouvelles feuilles et puis un jour, elle m'a fait une nouvelle tige et elle a fleuri Ă nouveau. En lui donnant les soins adĂ©quats, elle Ă©tait de nouveau en pleine forme. Sa "guĂ©rison", je l'ai vĂ©cu comme une reprĂ©sentation de ma "guĂ©rison". J'ai essayĂ© de prendre soin d'elle et elle s'est sentie mieux. J'essaie donc de prendre soin de moi autant que je le peux pour aller mieux. Je suis Ă©merveillĂ©e devant une pilea qui fait de nouvelles feuilles sous celles qui sont dĂ©jĂ prĂ©sentes. Je suis Ă©merveillĂ©e par la couleur si profonde de la derniĂšre orchidĂ©e qui est arrivĂ©e Ă la maison. je suis Ă©merveillĂ©e par les feuilles majestueuses de mes monsteras. Je suis Ă©merveillĂ©e devant la beautĂ© de ma medinilla magnifica. En arrosant mes plantes, je leur parle. Je leur dis qu'elles sont belles, je les fĂ©licite de la force qu'elles ont et je leur promet que le soleil sera bientĂŽt de retour. Je ne suis pas folle vous savez! J'ai sincĂšrement l'impression que cela leur fait autant de bien que moi. The Husband mon conjoint, NDLR me disait l'autre jour que notre maison ressemblait Ă une jungle. Et bien, qu'est-ce que je l'aime ma jungle! Maintenant, je ne dis plus oui Ă tout. Avant, je disais oui Ă tout le monde, mĂȘme si ce qu'on me demandait me faisait sortir de ma zone de confort ou bien me faisait stresser pour un rien. Avec ma sclĂ©rose en plaques, j'Ă©vite le plus possible de me trouver en situation de stress car Ă la longue, cela pourrait me provoquer une poussĂ©e. Avec trois enfants en bas Ăąge, j'ai dĂ©jĂ assez de stress Ă la maison vous ne croyez pas? J'ose dire non et si la personne en face de moi insiste, ça sera "m*rde, j'ai dit non". Il y a peu, je suis tombĂ©e sur une publication Facebook qui disait "quand vous voyez quelque chose de beau chez quelqu'un, dites-lui. Cela vous prend une seconde et cela lui restera toute sa vie". C'est exactement ce que j'essaie de faire au quotidien, que ce soit avec mes enfants, the Husband, une maman au jardin d'enfants, une personne que je ne connais que sur les rĂ©seaux sociaux, une amie irl... Cela ne coĂ»te rien, ça fait Ă©normĂ©ment de bien de le dire et de voir la rĂ©action de la personne Ă qui je viens de le dire. Cela peut vous sembler bizarre mais cela m'apporte un apaisement de l'Ăąme pendant une fraction de seconde. Je me sens en paix avec moi-mĂȘme et ceux qui m'entourent. Je n'hĂ©site pas non plus Ă sourire Ă de parfaits inconnus dans la rue si nos regards se croisent. Cela les perturbe au dĂ©but mais ils me retournent ensuite ce sourire. Et hop, un petit bonheur Ă rajouter Ă ma liste! Le monde est devenu si austĂšre, individualiste, Ă©goĂŻste que de simples petits moments de flottements comme ceux-ci sont tellement agrĂ©ables Ă vivre! Je ne suis pas qu'amour et paix, non, genre namaste, peace et compagnie. Si on me cherche, on me trouve. Je ne souhaite le mal Ă personne, mais je ne resterai pas muette si vous me cherchez. J'ai dĂ©cidĂ© de dĂ©passer mes craintes, mes peurs et mes phobies bien que cela ne soit pas tous les jours facile. Comme je viens de vous l'Ă©crire, je ne dis plus oui Ă tout pour faire plaisir Ă tout le monde de peur de me faire rejeter. Les personnes auxquelles j'ai dit non ne sont pas contentes et ne comprennent pas mon refus? Et bien au revoir. Je ne veux plus m'entourer de personnes nĂ©gatives ou qui n'essaient pas de me comprendre. Mon allemand n'est pas encore correct bien que cela fasse presque dix ans que je vis en Allemagne? Tant pis, j'engage quand mĂȘme la conversation, je ne me retiens plus de demander oĂč trouver tel article en magasin, j'envoie des mails en allemand... On ne me comprend pas? J'essaie une autre tournure de phrase. On ne me comprend pas? Tant pis, ce n'est pas grave. Peut-ĂȘtre que mon allemand n'est pas encore comprĂ©hensible par tout le monde mais je suis quadrilingue et ce n'est pas donnĂ© Ă tout le monde, j'ai donc de quoi ĂȘtre fiĂšre de moi. Je n'ai jamais aimĂ© conduire. Pour mon bien-ĂȘtre et celui de ma famille, je me suis remise derriĂšre un volant et c'est assez chouette en fait! J'ai la phobie des araignĂ©es depuis les annĂ©es que j'ai passĂ©es au Chili. L'autre jour, il y en avait une Ă©norme dans l'Ă©vier de la cuisine. J'ai pris mon courage Ă deux mains et je l'ai littĂ©ralement explosĂ©e avec une chaussure oui, mon Ă©vier est trĂšs grand! en sortant tous les gros mots qui me passaient par la tĂȘte. Avant, je serais restĂ©e paralysĂ©e devant, en sueur et j'aurais commencĂ© Ă pleurer. Pour terminer cet article non, je ne suis pas triste d'ĂȘtre malade. Non, je ne pense pas à ça tous les jours planquĂ©e sous une couette Ă pleurer toutes les larmes de mon corps. Je me serais bien passĂ©e de la maladie, c'est sĂ»r, mais d'une certaine façon, ma sclĂ©rose en plaques m'a aidĂ© Ă ouvrir les yeux et profiter de la vie. Je suis assez fiĂšre de la personne que je suis devenue depuis que le diagnostic a Ă©tĂ© posĂ©. A chaque problĂšme sa solution. AprĂšs la pluie le beau temps. La vie peut ĂȘtre belle, trĂšs belle mĂȘme, si on sait la regarder d'un oeil positif. Sans la maladie, je serais passĂ©e Ă cĂŽtĂ© de ma vie. Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost
Quels sont les symptĂŽmes de la sclĂ©rose en plaques ? La sclĂ©rose en plaques se manifeste de maniĂšre trĂšs variable selon les patients. Le plus souvent, les symptĂŽmes apparaissent au cours de pĂ©riodes de durĂ©e limitĂ©e, les poussĂ©es. Des troubles de la sensibilitĂ© rĂ©vĂšlent souvent la maladie fourmillements, picotements, sensations de froid ou de ruissellement sur la peau, engourdissement, douleurs, etc. Une faiblesse musculaire est parfois observĂ©e au niveau d'un bras ou dâune jambe, avec des difficultĂ©s Ă marcher. Dans 20 Ă 25 % des cas, la maladie se rĂ©vĂšle par une baisse de la vision. Des vertiges sont parfois prĂ©sents. Les troubles de la sensibilitĂ© Ces troubles rĂ©vĂšlent souvent la maladie fourmillements, picotements, sensations de froid ou de ruissellement sur la peau, sensation dâĂ©tau, engourdissement, douleurs, voire sensation de dĂ©charges Ă©lectriques le long de la colonne vertĂ©brale lorsque le patient flĂ©chit la tĂȘte signe de Lhermitte. La faiblesse musculaire Le patient ressent une faiblesse, une lourdeur, une baisse de la force musculaire dâun bras ou dâune jambe qui peuvent entraĂźner des difficultĂ©s Ă marcher. L'atteinte du nerf optique Cette atteinte se traduit par une baisse de vision et rĂ©vĂšle la maladie dans 20 Ă 25 % des cas. Cette baisse dâacuitĂ© visuelle peut sâaccompagner dâune douleur autour de lâorbite, particuliĂšrement lorsque lâĆil nâest pas en mouvement. Les autres troubles Des troubles visuels vision double ou des vertiges peuvent Ă©galement ĂȘtre prĂ©sents. La dĂ©finition de la poussĂ©e de sclĂ©rose en plaques MalgrĂ© la diversitĂ© des symptĂŽmes qui la caractĂ©rise, la poussĂ©e rĂ©pond Ă une dĂ©finition prĂ©cise Ă©tablie par les neurologues. Une poussĂ©e est dĂ©finie par lâapparition de nouveaux symptĂŽmes Ă©voquant une sclĂ©rose en plaques ou lâaggravation de symptĂŽmes dĂ©jĂ existants, pendant plus de 24 heures et en dehors dâune pĂ©riode de fiĂšvre. Une poussĂ©e dure environ deux Ă six semaines. Il nâa jamais Ă©tĂ© prouvĂ© que le stress, ou les traumatismes physiques ou psychiques puissent entraĂźner des poussĂ©es ou dĂ©clencher la maladie. Toutefois, une pĂ©riode de stress peut ĂȘtre responsable de lâexacerbation de certains symptĂŽmes, troubles sensitifs et douleurs en particulier. Pour certains neurologues, les infections banales rhume, bronchite, par exemple peuvent favoriser le dĂ©clenchement dâune poussĂ©e. La sclĂ©rose en plaques entre les poussĂ©es En dehors des poussĂ©es, la maladie peut se manifester par une fatigue. Mais dâautres signes peuvent survenir tremblements, troubles urinaires, constipation. Qu'appelle-t-on phĂ©nomĂšne d'Uhthoff ? Si la fiĂšvre nâoccasionne pas de poussĂ©e Ă proprement parler, lâĂ©lĂ©vation de la tempĂ©rature du corps qui la caractĂ©rise peut en revanche provoquer la rĂ©apparition de symptĂŽmes apparus lors dâune prĂ©cĂ©dente poussĂ©e et ĂȘtre trĂšs mal supportĂ©e par certains patients blocage de la conduction de lâinflux nerveux au sein des fibres dĂ©myĂ©linisĂ©es, dit phĂ©nomĂšne dâUhthoff ». Certaines personnes connaissent parfois une rĂ©activation de symptĂŽmes neurologiques anciens, le plus souvent des troubles visuels, qui se dissipent quelques heures aprĂšs la baisse de la tempĂ©rature du corps. Cette rĂ©apparition de symptĂŽmes peut Ă©galement se produire pendant ou aprĂšs un effort sportif, du fait de lâĂ©lĂ©vation de la tempĂ©rature corporelle, ou lors dâun voyage dans un pays au climat tropical. Le seuil de dĂ©clenchement du phĂ©nomĂšne dâUhthoff est variable dâun patient Ă lâautre.
le mal a dit sclerose en plaque